En visitant hier ses différents services, Abdou Latif Coulibaly, ministre de la Culture, a constaté l‘étendue de la tâche à accomplir et annonce une amélioration sensible de la situation des artistes.
Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, veut sortir des chantiers battus et imprimer sa marque sur ses services qu’il a visités hier. Du centre culturel Blaise Senghor à la Maison de la culture Douta Seck en passant par la Galerie nationale, il a écouté et consigné les doléances des responsables de ces institutions culturelles. «A Blaise Senghor, il y a beaucoup de jeunes talents qui sont aujourd’hui en préparation. Mais le studio qu’on a vu là-bas est quand même quelque peu fatigué. Nous avons décidé de mettre immédiatement en place un studio. Les conditions devront être réunies pour qu’un studio fonctionnel soit installé à Blaise Senghor pour permettre aux jeunes de faire de la production musicale, du théâtre …», promet Abdou Latif Coulibaly. A Douta Seck, les artistes ont demandé un accompagnement de l’Etat. Alors qu’à la Galerie nationale d’art contemporain qui «est une très vieille galerie, qui a une longue histoire et qui a exposé tous les grands artistes du monde qui sont passés au Sénégal», Latif Coulibaly a préféré avancer : «Il y avait des cérémonies de vernissage et nous allons les mettre sur les rails. Je pense qu’il faut qu’on ait la possibilité de voir tout cela.» A la fin de cette visite, il a «claire conscience qu’il faut aider à améliorer la situation de ces structures-là, autant du point de vue physique que du point de vue des conditions de travail des techniciens» en rénovant certaines infrastructures à l’image du Centre culturel Blaise Senghor où il faut renouveler «le studio où on a enregistré de grandes prestations théâtrales», avant d’insister sur la qualité du livre en faisant en sorte «qu’on ait une production assez conséquente dans la durée et la qualité. C’est également permettre aux jeunes où ils se trouvent au Sénégal d’avoir le goût de la lecture. Pour ça, il faut des centres locaux». Quid de la Biennale des arts ? «Nous avons visité la Biennale des arts, c’est l’une des plus grandes manifestations continentales consacrées à l’art plastique. Nous allons travailler à faire de la prochaine édition l’une des plus belles», promet-il davantage. Concernant le Mémorial de Gorée, l’ex-porte-parole du gouvernement explique que «l’idée, la conception de base est de faire un mémorial, un lieu de conscience d’une extraordinaire dynamique, avec un contenu extrêmement élaboré autour de l’esclavage et de ce que cela a construit». Il informe qu’il est prévu un budget de «5 milliards Cfa pour ce projet-là et on aura un mémorial qui sera à la fois un lieu de conférence et un musée».
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