Nouveau porte-parole de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), Seydou Sané dit être en phase avec la volonté de l’instance fédérale, de simplifier les procédures de votation. Joint au téléphone, le nouveau président de la Commission communication/médias et relations publiques argumente : «En effet, on est en train de faire la révision des textes, parce qu’il nous arrive de passer 48 heures pour les élections des membres des instances de la Fédération sénégalaise de football. C’est trop», avoue-t-il.
Et en comparaison, le président du Casa Sports prend pour exemple, les joutes politiques. «Même les élections politiques, Locales et autres, ne prennent pas tout ce temps. Il va falloir donc qu’on se remette en question par rapport à une telle procédure», confie-t-il.

«Il nous faut regarder ce qui se fait autour de nous»
Avant de poursuivre : «C’est pourquoi dans la révision des textes, on s’est appesantis, entre autres, sur cet aspect lié au nombre élevé de votants avec comme conséquence, la longue durée du scrutin. Il nous faut donc regarder ce qui se fait autour de nous, dans des pays comme la Tunisie, le Maroc et même en Europe aussi. Pour comprendre ce qui se fait et maintenant nous adapter par rapport à nos réalités.»
Le porte-parole de la Fsf estime qu’«il y a déjà les Ligues, qui sont des démembrements de la fédération. Comme cela se fait ailleurs, elles peuvent porter la parole de leur région. Et une fois sur place, ça ne prend pas du temps. Il y a des pays où ça ne prend même pas une heure de temps pour les votes. Donc, c’est possible d’aller vers ça».
Pour y arriver, Seydou Sané préconise une démarche participative. «C’est pourquoi cette révision, elle est participative, car chaque structure donne son avis par rapport aux textes. Maintenant après, on va faire la mayonnaise autour de tout ce qui a été proposé, et puis on va analyser pour voir ce qui est bon à retenir. C’est pourquoi on a même demandé à la Commission chargé de la révision des textes, de poursuivre les recherches et voir ce qui se fait autour de nous.»
Par Woury DIALLO – wdiallo@lequotidien.sn