Après ses différentes démarches qu’elle a entamées «en toute responsabilité» le 5 juillet 2017 avec «une frange importante de l’opposition» et le pouvoir pour des Législatives apaisées, la société civile a souvent alerté sur les risques de violences et de contestations sur le processus électoral. Dans un communiqué conjoint, le Cosce dirigé par le Pr Babacar Guèye et la Pacte par Mazide Ndiaye estiment que «plusieurs solutions peuvent être envisagées, qui requièrent toutes un dialogue sincère entre les parties prenantes et la recherche de consensus». Il s’agit, entre autres, et de façon générale «d’explorer toutes les pistes de solutions pour permettre, sans exclusion, à tous les citoyens d’entrer en possession de leur carte d’électeur et d’exercer leur droit de vote». Mais surtout de faire en sorte que les électeurs qui n’auront pas reçu leur carte puissent voter, «soit avec leur ancienne carte et leur récépissé et tout document d’identification si le nom et le numéro figurent sur la liste d’émargement». Et c’est cette dernière formule que le Président Sall a préférée en saisissant le Conseil constitutionnel hier.
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