Yankhoba Diattara sur les attaques contre Idrissa Seck : «Le premier parti de l’opposition, c’est le Rewmi»

Idrissa Seck ne parle pas, mais ses lieutenants le font depuis un certain temps. Après les cadres de Rewmi vendredi à Dakar, Yankhoba Diattara présidait samedi, au Cuber Campus de Thiès, un atelier de formation des jeunes Rewmistes du département sur le thème «Leadership, communauté, dynamique de groupe». Si le secrétaire national à la Vie politique et directeur des Structures de Rewmi considère les «attaques de toutes parts» contre son leader comme «un débat contradictoire», il n’a pu s’empêcher de répliquer à sa manière. «Nous n’avons de leçons à recevoir de personne. Nous ne développons aucun complexe vis-à-vis de qui que ce soit parce que le premier parti de l’opposition sénégalaise, c’est le Rewmi. Il l’incarne par ses actes, ses activités, par le leadership de son leader, mais également par son déploiement et sa représentativité au niveau national», rappelle-t-il. Yankhoba Diattara s’étonne donc que leur parti soit critiqué sur sa «démarche» qui, trouve-t-il, «est basée sur la cohérence, une vision, une orientation claire et assumée».
A la question de savoir si le Président Macky Sall et Idrissa Seck se parlent, comme l’avait soutenu Cheikh Yérim Seck, M. Diattara répond : «Ça, je ne saurais le dire. Nous sommes dans l’opposition et nous l’assumons pleinement. Maintenant, ceux qui développent des rumeurs n’ont qu’à assumer leur position.» Au-delà, il est largement revenu sur la structuration de Rewmi. Un processus qui, selon lui, a déjà démarré au niveau national. «Nous avons commencé à déployer les commissaires politiques. Et le président Idrissa Seck tient beaucoup à ce qu’on se concentre sur les 54 communes de la région de Dakar et le département de Mbour. Nous voulons, en l’espace peut-être de six mois, boucler la région de Dakar qui est le ventre mou de Rewmi. Nous sommes conscients que nous avons le potentiel, mais nous ne l’avons pas structuré. Aujourd’hui, nous avons vraiment pris l’engagement de structurer le parti qui, avant les élections législatives de 2022, sera complètement charpenté jusqu’au niveau de la diaspora», a-t-il promis.