A l’Hôpital de la Paix de Ziguinchor, la Journée internationale des droits des femmes a débuté par un don de sang pour prévenir les ruptures pendant le mois de Ramadan.

Ensuite, un thème sur les devoirs et droits de la femme dans le milieu professionnel a été animé par le procureur de la région de Ziguinchor. «C’est pour que nous puissions connaître nos droits et devoirs dans notre milieu professionnel», a dit la présente du Cadre de concertation de l’Hôpital de la Paix. La sensibilité du milieu fait que les femmes rencontrent beaucoup de problèmes. «Nous nous occupons des ménages, des enfants à la maison, alors que le travail nous prend trop de temps. C’est très difficile», s’est lamentée Aramata Diatta. D’où le plaidoyer des blouses blanches pour une discrimination positive et des privilèges. «On aimerait que le Droit ou le gouvernement augmente par exemple les congés de maternité, car c’est difficile de laisser à la maison un bébé qui n’a que deux mois pour aller travailler», a plaidé la présidente. A ce propos, l’hôpital a un projet de crèche pour accompagner les femmes qui y travaillent, selon Moussa Sène.

Dans le cadre de la formation, indique le directeur de l’hôpital, «on est en train de les aider à se former pour devenir des cadres». Il affirme qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans le personnel de sa structure hospitalière. A l’en croire, en ce qui concerne le leadership, l’établissement compte beaucoup de femmes médecins et de femmes cheffes de service. «Et ce sont des femmes engagées et impliquées dans la marche de l’hôpital», salue le directeur.
Par Khady SONKO – ksonko@lequotidien.sn