Ziguinchor a abrité l’édition 2025 des Journées scientifiques conjointes des départements de Médecine et spécialités médicales, de Biologie des Unités de formation et de recherche (Ufr) des sciences de la Santé des universités publiques du Sénégal et la Faculté de médecine de Dakar. Ces rencontres, lancées il y a une semaine, se sont tenues trois jours durant à l’Ufr santé de Ziguinchor. Ce furent des moments d’échanges et de valorisation de la médecine et de la biologie dans toutes leurs complexité, diversité et richesse.

Prévention des menaces sanitaires
Au moins 200 participants ont été enregistrés au premier jour des rencontres, une cinquantaine de communications orales présentées, des tables rondes et une conférence inaugurale sur le One Heath projet et défis qui parlait sur les antimicrobiens selon cette approche d’une seule santé.

Toutes les spécialités de médecine et de biologie ont été présentées, des vétérinaires, des informaticiens. «Des conférences se sont poursuivies en session plénière, des symposia et tables rondes avec une interaction entre spécialistes pour permettre d’échanger et trouver des solutions innovantes par rapport à la prise en charge du One Heath, la médecine personnalisée et surtout l’Intelligence artificielle qui est une nouveauté et un défi en médecine», a indiqué Pr Yaya Kane.

Durant ces trois jours, les étudiants ont pu continuer à bénéficier des enseignements hors de leurs laboratoires et amphithéâtres.
«Des recommandations ont été proposées à la fin des rencontres conjointes au niveau des ministères concernés. Elles ont porté notamment sur le One Health une seule santé : la santé humaine, la santé environnementale et la santé animale», a dit le président des journées. Pour l’adjoint au Gouverneur chargé de l’environnement, ces journées conjointes ne sont pas seulement un forum d’échanges. «Elles représentent une opportunité unique de façonner le Sénégal dans le domaine de la santé. Nous devons faire face à l’émergence de nouvelles maladies infectieuses, à la résistance antimicrobienne croissante, aux impacts sanitaires du changement climatique et à la nécessité d’améliorer l’accès aux soins dans nos zones les plus reculées. La transformation numérique de notre système de santé, l’adaptation de nos formations aux nouvelles réalités médicales et le renforcement de la surveillance épidémiologique sont autant de chantiers prioritaires, sans oublier l’impératif de développer une approche préventive plus robuste et d’assurer une meilleure coordination entre les différents acteurs de la santé humaine, de la santé animale et également de l’environnement», a souligné Alsény Bangoura.
Par Khady SONKO  – ksonko@lequotidien.sn