Le nouveau Chef d’état-major général des Armées (Cemga) était en début de semaine dans la capitale du sud. Une présence du Cemga Birame Diop au niveau de la zone militaire n° 5 qui s’inscrit dans le cadre de ses visites de prise de contact avec ses troupes déployées sur le terrain et entamées au lendemain de sa nomination à la tête des Armées du Sénégal.
Pour le nouveau Cemga Birame Diop, il s’agit à travers ces visites de prise de contact de s’enquérir de la situation réelle sur le terrain, mais aussi de féliciter les unités qui y sont déployées et de les encourager à continuer l’excellent travail qu’elles abattent depuis qu’elles sont présentes dans ces différentes zones. Face à la presse, le général de division aérienne a également disséqué sur les enjeux sécuritaires en Casamance et par rapport au contrôle de la situation sur le terrain. C’est pour marteler que la situation est relativement calme, comparée à celle connue plusieurs décennies auparavant. Toutefois, il a malheureusement déploré quelques actions de braquage que la zone eu à connaître dernièrement et qui sont le fait, dit-il, d’individus considérés comme isolés. «Nous sommes tous très satisfaits de ce qui se fait aujourd’hui, même si bien entendu il y a de temps à autre des activités menées par des éléments considérés comme incontrôlés. Mais en tout état de cause, les Armées sont dans la posture idoine qui leur permet d’assumer parfaitement la mission qui leur est assignée et qui est de protéger le territoire, mais aussi les personnes et les biens», a-t-il soutenu.
Le Cemga Birame Diop a, en outre, abordé les cas de vol de bétail dont souffrent les populations des zones frontalières et sur le niveau du degré d’implication de l’Armée dans le cadre de la lutte contre ce phénomène. Et à l’en croire, l’Armée, aux côtés des autres composantes des Forces de défense et de sécurité, fait tout ce qui est possible pour prévenir ces vols de bétail, mais aussi pour les combattre. Et ce, en étant très mobile partout où elle peut ou partout où elle considère qu’elle doit aller, argue-t-il. Quid du braconnage et de la déforestation, des fléaux qui hantent le sommeil des populations ? Le Cemga souligne également que toutes ces luttes sont prises en compte par les Armées qui font ce qu’elles peuvent aux côtés des autres Forces de défense et de sécurité, mais aussi en sensibilisant les populations et en travaillant en étroite collaboration avec les autorités administratives, les élus locaux et toutes les parties prenantes de notre société.