La région de Diourbel est choisie pour accueillir la première zone de développement artisanal du Sénégal. La construction du site sur une aire de 4 hectares est estimée à 3 milliards de F Cfa.
Implanter la première zone de développement artisanal du Sénégal à Diourbel, c’est l’ambition du ministère de l’Emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat. Saliou Ndiaye, conseiller technique du ministre, a présidé hier à la préfecture de Diourbel un comité départemental de développement axé sur la faisabilité du projet mobilier national. Saliou Ndiaye a déclaré à l’occasion : «Le ministre Dame Diop nous a demandé de venir voir la faisabilité de l’implantation de la première zone de développement artisanal du Sénégal. Diourbel étant choisie comme la zone pilote, avec les autorités locales, les acteurs de l’artisanat, nous avons dans un premier temps identifié un site pour l’implantation de ce projet sur 4 hectares dans une zone qui est dédiée à l’artisanat et à l’industrie.» M. Ndiaye, par ailleurs coordonnateur dudit projet, a tenu à signaler que c’est un projet assez innovant qui prend en charge la dimension création artisanale, la production et la commercialisation avec au moins quatre filières principales.
Selon lui, «les filières dans cette zone seront accentuées sur les cuirs et peaux, la métallique, le bois, l’agroalimentaire, entre autres. Le coût de la construction est estimé à 3 milliards de F Cfa. Et par rapport au financement, ce sera en fonction des activités artisanales qui seront retenues. Nous avons travaillé sur un contenu qui permet de pouvoir mettre en place toute la chaîne de production en matière artisanale, quelle que soit la filière concernée, en commençant d’abord par une zone de production. Tout le processus du projet se fera de manière inclusive parce que la première réunion de partage n’est que la première étape d’un processus que nous engageons avec les acteurs bénéficiaires et les autorités locales».
Et Saliou Ndiaye d’ajouter : «Une partie du site sera réservée à la commercialisation des produits artisanaux dans une logique de modernité. La formation et la formalisation seront privilégiées». Abordant la question relative au démarrage du projet, M. Ndiaye renseigne : «On est sur les études préalables. Nous attendons que le projet architectural soit mis en forme pour revenir ici à Diourbel le partager à nouveau avec les acteurs avant de le valider pour lancer le marché de construction. C’est un projet qui est dynamique et chaque installation répondra aux exigences et à la réalisation du secteur dans lequel nous allons installer le projet.»
Correspondante