«Depuis l’ouverture de cet aéroport, Las n’a procédé à aucun licenciement. Aujour­d’hui, ce qui est proposé est un accompagnement au départ volontaire avec des conditions très acceptables. D’ailleurs, une trentaine d’employés a déjà saisi cette opportunité. Las a démarré ses activités en reprenant presque la quasi-totalité des employés de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le reste de l’effectif est complété par d’anciens agents de Summa-Limak (sénégalais) qui ont eu à participer à la construction de cet aéroport, donc maîtrisant très bien le fonctionnement des équipements de nouvelle génération qui l’équipent. Las qui a hérité d’un effectif avec des profils parfois inadaptés travaille dans le cadre d’une politique Rh bien réfléchie pour la reconversion de certains agents et un redéploiement qualitatif et en finançant les formations quand c’est nécessaire. Quand les syndicalistes parlent de mauvaises conditions de travail et des horaires difficiles, il faut comprendre que le changement d’environnement, à savoir du secteur public au privé, est à l’origine de frustrations d’une partie du personnel. Ce dernier était habitué à un environnement plus flexible en matière de temps de présence et d’obligation de rendements, choses qui sont incompatibles avec les objectifs d’une entreprise privée qui a des obligations de résultats tant sur la qualité de service que sur la rentabilité. Las est très attaché aux règles d’assiduité avec un système de pointage qui fonctionne de façon très stricte. La direction générale de Las qui n’a jamais rompu le fil du dialogue social est disposée à discuter avec les partenaires sociaux. Notre objectif est de maximiser toutes les compétences à notre disposition pour continuer de faire rayonner la plateforme aéroportuaire du Sénégal dans le secteur des transports aériens d’Afrique.»