Les mouvements de grève ponctués de violences, notés ces derniers temps dans nos universités, sont le reflet de tâtonnements et d’improvisation de la part des autorités universitaires et politiques.
Il va de soi que le système de fonctionnement de nos universités doit être reformé pour répondre aux standards de haut niveau ; ce qui a toujours été le credo de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et des autres institutions de l’enseignement supérieur public.
Malheureusement, les décisions hâtives de réformes prises par les autorités et leur mise en œuvre, sans concertation dynamique avec les étudiants, ont engendré des perturbations dans le déroulement des enseignements.
Pour faire face aux revendications légitimes des étudiants, l’Etat n’a trouvé comme solution que l’envahissement des campus académique et social par les Forces de l’ordre. Ce qui est inacceptable.
Les réformes liées à la situation des bourses et de l’inscription en Master sont, entre autres, d’une importance telle que l’Etat et les autorités académiques doivent prendre le recul nécessaire et engager une concertation véritable qui impliquerait pleinement les étudiants et les enseignants.
Le salut de l’université est à ce prix et non à la violence.
Au-delà de ce constat très alarmant, il y a lieu de le relever, pour s’en inquiéter, les récentes fuites dénoncées dans l’organisation du Baccalauréat, le premier diplôme universitaire.
Le système éducatif sénégalais traverse une crise sans précédent et il urge pour tous ses acteurs de se retrouver autour d’une table pour réfléchir sur les solutions les plus appropriées afin de sauver l’école sénégalaise.
Borso TALL
Présidente Fondatrice du Réseau
Young Advocates for Human Rights-Yahr
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