Dakar accueille le 3e Congrès ordinaire de l’Union des oulémas d’Afrique. Cet événement quinquennal, prévu du 26 et 27 avril 2025 au King Fahd Palace, se déroulera sous le thème : «Al Waqf (La donation) entre culte et outil de développement.» L’objectif principal, selon un communiqué, «est de trouver des initiatives pratiques pour activer le Waqf dans les pays africains subsahariens». Le Waqf désigne «tout bien dont la nue-propriété est immobilisée à perpétuité ou pour une durée déterminée, et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité ou de bienfaisance publique ou privée».

Plusieurs activités sont inscrites au programme de ce congrès. Entre autres, note le document, des ateliers techniques et des séances de travail pour les congressistes sont prévus. Une conférence publique sur le Waqf et les moyens de l’activer en Afrique, ainsi qu’un séminaire sur les expériences d’institutionnalisation et les stratégies de dynamisation du Waqf en Afrique subsaharienne, sont également attendus, en collaboration avec la Haute autorité du Waqf du Sénégal (Haw) que dirige Dr Ahmed Lamine Athie.
Et à l’issue de cette rencontre, il est attendu, en termes de résultats, «la constitution des bureaux et des comités de l’Union pour la troisième session quinquennale, l’adoption des statuts de l’Union, l’adoption du plan quinquennal de l’Union, l’adoption d’un plan d’activation du Waqf dans les pays d’Afrique subsaharienne».

Le Congrès de Dakar, auquel sont conviées plusieurs personnalités, fait suite aux congrès de Bamako et de La Mecque.

L’Union des oulémas d’Afrique espère que cet événement marquera un nouveau départ pour atteindre ses objectifs, accomplir sa mission et progresser vers sa vision de la coexistence pacifique et du développement en Afrique.

L’Union des oulémas d’Afrique, rappelle-t-on, «est une organisation continentale africaine indépendante créée en 2011, avec son Secrétariat général à Bamako, au Mali. Elle compte plus de 600 oulémas membres provenant de 47 pays d’Afrique subsaharienne. L’Union se consacre à la promotion de la coexistence pacifique entre les communautés en Afrique. Les gouvernements successifs du Mali ont apporté un soutien important à l’Union, notamment en accueillant le congrès constitutif en 2011, en approuvant le siège de l’Union à Bamako et en octroyant un terrain pour la construction de son siège».
Par Dialigué FAYE – dialigue@lequotidien.sn