Le Lycée Demba Diop de Mbour va accueillir pour cette année, près de 4000 élèves. Cet établissement âgé de trente-six ans demande le soutien de l’Etat pour réaliser son ambition de maintenir le culte de l’excellence qui est son credo.
Malgré la vieillesse de la bâtisse, le lycée a eu d’excellents résultats au baccalauréat cette année dans lAcadémie de Thiès avec un taux d’admission de 65,07% au baccalauréat dont 94 mentions sur un total de 1150 candidats. Ainsi, lors de la rentrée des classes pour les enseignants hier, le proviseur du Lycée Demba Diop n’a pas manqué d’évoquer les nombreux problèmes qui risquent de freiner le bon déroulement des cours. Selon le proviseur, le lycée est confronté à des problèmes d’infrastructures et de moyens didactiques mais aussi un problème de personnel. «On n’oublie pas non plus l’effectif du personnel qui n’est pas toujours suffisant. Maintenant il reste les moyens humains où on a des problèmes en Mathématique, des difficultés en Espagnol et en Philosophie. Il y a aussi le nerf de la guerre, les moyens financiers pour soutenir la taille du lycée. Pour l’instant nous avons à côté une association des parents d’élèves très entreprenante. Les classes sont parfois pléthoriques où les effectifs peuvent atteindre 60 élèves par classe», a constaté Yancouba Niassy.
Pour bâtir le Lycée Demba Diop à l’image de ces résultats, le proviseur lance un appel pour le pavage de ce lycée, «c’est un besoin criard, la résolution d’une telle préoccupation va au moins permettre à l’établissement d’avoir un cadre de vie propice parce que depuis sa création, presqu’aucune autre réalisation n’a été faite en dehors des salles de classe qui sont en train d’être construites par le Conseil départemental et qui seront livrées au plus tard ce mois de novembre. Vous avez vu qu’il y a des travaux qui ont débuté, c’est parce que la Direction des constructions scolaires nous a élus parmi les lycées à rénover. Nous avons couru pendant des années mais Dieu merci. Les ouvriers sont en train de faire tous leurs efforts pour que l’infrastructure soit disponible à la rentrée scolaire. Donc de ce point de vue, on aura une petite bouffée d’oxygène», se réjouit le Proviseur Yancouba Niassy.
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