La participation des élèves au Concours national de dissertation de la Fondation Uba ne cesse de croître. En atteste l’édition 2019 qui a vu la participation de plus de 2 000 candidats. N’empêche, les organisateurs ont réitéré hier, à l’occasion du lancement de la 7e édition, leur ambition de toucher le maximum d’élèves. A leurs yeux, le niveau de pénétration du concours à l’échelle nationale reste encore faible. Et pour relever ce défi, le ministère de l’Education nationale, selon Mme Astou Fall de la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (Demsg), est prêt à accompagner davantage la Fondation Uba.
Ce concours a pour but de tester la capacité rédactionnelle des élèves du secondaire, en les soumettant à une épreuve de dissertation sur des sujets d’actualités. Selon Aminata Ba, directrice Banque de détail à Uba Sénégal, la culture de l’excellence constitue une des valeurs fondamentales de Uba qui, à travers son soutien au secteur de l’éducation, a lancé ce projet qui fait partie du Pro­gramme Read Africa (l’Afrique qui lit). Une initiative destinée à redonner la culture de la lecture aux jeunes élèves africains.
Pour cette 7e édition, les élèves sont appelés à disserter et à soumettre leur copie au plus tard le 22 janvier 2021, sur la thématique suivante : «La pandémie de la Covid-19 a perturbé le monde entier de 2020. Qu’a-t-elle révélé des limites humaines et quel impact a-t-elle eu sur le système éducatif de notre pays ? Pour prévenir de tels bouleversements, quels seraient les caractéristiques d’une école du futur ?»
Un sujet qui, d’après le comité d’organisation, répond au contexte. «Avec la pandémie et l’expérience que nous avons vécue l’année dernière, nous sommes conscients qu’il faut repenser notre école. Mais là où nous menons la réflexion, les élèves ne sont jamais là. Ce concours nous permet de tâter le pool de ces jeunes apprenants qui sont aujourd’hui la centralité du système. Et chaque année, dans la correction des épreuves, les meilleurs sont choisis surtout par la capacité de créativité, la maîtrise de la langue, mais aussi par la pertinence des idées», indique le proviseur du lycée Lamine Guèye, par ailleurs président du jury. Aïssatou Sy estime ainsi que ce concours permet de dé­tecter très tôt de jeunes leaders, des talents parmi les élèves.
Dans le cadre de cet accompagnement du secteur éducatif, la Fondation Uba a décerné 18 bourses aux lauréats poursuivant leurs études dans des universités africaines depuis 2013, ainsi que 72 ordinateurs aux finalistes.
Chaque année, informe Mme Sèye, responsable de Commu­nication à Uba Sénégal, c’est un budget de 19 millions de francs Cfa qui est mobilisé pour l’organisation de ce concours.