Le match entre la Tunisie et le Mali, ce mercredi à la Can, n’a pas pu aller à son terme. Et pour cause : 20 secondes avant la fin du temps règlementaire et sans faire jouer les arrêts du jeu, l’arbitre zambien a décidé de renvoyer les deux équipes aux vestiaires. Monsieur Janny Sikazwe n’avait visiblement pas bien réglé sa montre. Et les protestations sur le coup du camp des Aigles de Carthage, qui perdait 0-1 à ce moment-là, n’y ont rien fait.
L’arbitre zambien avait déjà fauté une première fois à la 86e minute, en interrompant la partie. Il s’était alors vite ravisé, se rendant compte de sa boulette. Malheureusement, cela ne l’a pas empêché de récidiver quelques instants plus tard.

La Tunisie s’est opposée à la reprise du match
Une vingtaine de minutes après la fin de la rencontre, et afin de réparer les pots cassés et limiter les dégâts, les officiels de la Caf ont tenté de faire reprendre la rencontre. Une décision qui a été d’abord contestée par les Maliens. Ces derniers ont refusé de revenir sur le terrain, arguant qu’ils avaient déjà pris la douche. Finalement, ils ont été fair-play et ont retrouvé l’aire du jeu. Ça n’a en revanche pas été le cas des Tunisiens qui se sont réfugiés derrière le fait «qu’un match qui ne va pas à son terme doit être rejoué dans son intégralité». Ayant certainement pris connaissance de cet article du règlement, le camp tunisien a fait valoir ses droits.

Le lourd passé de l’arbitre zambien
A noter, pour la petite histoire, que Sikazwe avait déjà fait parler de lui par le passé. En 2018, il avait été suspendu provisoirement par la Caf pour suspicion de corruption à l’occasion d’un match Ligue des Champions africaine entre l’Es Tunis et le Primeiro de Agosto.