Par Abdoulaye KAMARA

– L’Etat du Sénégal est en train de concrétiser, sans grand bruit, sa promesse d’éliminer les salles de classe précaires dans les établissements scolaires du pays. Dans les circonscriptions éducatives de la région de Kolda, le programme «zéro abri» est en marche. Au courant de l’année scolaire 2022/2023, aucune salle en paillotte ne devrait être visible dans les Collèges d’enseignement moyen (Cem) de cette partie de la haute Casamance. Si bien sûr les entrepreneurs bénéficiaires des marchés parviennent à respecter le délai de 6 mois convenu pour les travaux. Dans un document officiel, reçu du Bureau des constructions scolaires de l’Inspection départementale de l’éducation et de la formation (Ief) de Vélingara, se trouve le nombre de classes à construire dans chaque collège de chaque Ief (Kolda, Médina Yoro Foula et Vélingara). Ainsi dans l’Ief de Kolda, 73 salles de classe seront construites dans 20 collèges. Le collège de Dialacoumbi va bénéficier d’un bloc administratif, et 5 autres collèges vont être clôturés. Il s’agit des Cem de Saré Pathé Bouya, de Thietty, d’Anambé, de Sinthiang Faraba et de Ngocky. 3 Cem (Dialambéré, Ngocky et Dialacoumbi) ont obtenu un projet d’un bloc d’hygiène à réaliser. Les entrepreneurs sont sur place pour certains marchés. Idem pour l’Ief de Médina Yoro Foula. Là-bas ce sont 17 salles de classe qui sont en cours de construction dans 8 Cem, 1 bloc administratif à Diam­banouta, 2 blocs d’hygiène autres à Ngoudouro et Diambanouta ainsi que 3 murs d’enceinte dans certaines autres écoles.
Pour l’Ief de Vélingara, ce sont 65 nouvelles salles qui vont fièrement occuper les enceintes de 16 collèges, le Cem de Nianao aura un bloc administratif, 4 blocs d’hygiène dans 4 collèges ainsi que 3 murs d’enceinte.
Ce sont au total 155 salles de classe qui doivent être réceptionnées d’ici la rentrée prochaine. Et cerise sur le gâteau, «il est prévu d’équiper chaque salle de classe de 28 tables-bancs», selon Sadou Baldé, chargé des constructions scolaires à l’Ief de Vélingara. Une bouffée d’oxygène pour ces établissements dont certains peinaient à trouver assez de tables-bancs pour l’ensemble des élèves, obligeant les chefs d’établissement à les mettre à 3, à 4 parfois. Finies alors les nuisances causées par les abris provisoires, liées aux rayons de soleil, vent et poussière, qui s’invitent dans les classes inopportunément.
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