La violence exercée sur la députée Amy Ndiaye Gniby de Bby (Benno bokk yaakaar) a été fortement décriée par ses collègues femmes de la mouvance présidentielle. Pour condamner cet acte qu’elles qualifient d’un autre âge, les femmes parlementaires de la Coalition Benno bokk yaakaar ont improvisé un point de presse. «Nous condamnons fermement ces actes odieux d’une autre époque, qui interviennent en pleine quinzaine de la lutte contre les violences faites aux femmes, de surcroit dans l’enceinte de I’Hémicycle de l’Assemblée nationale qui symbolise le lieu privilégié du débat politique», a martelé Adji Mbergane Kanouté. Selon la porte-parole des femmes parlementaires de la Coalition Bby, leur «sœur, collègue, l’honorable députée-maire, Amy Ndiaye, a été attaquée, insultée, giflée, rabaissée et humiliée dans l’exercice de ses fonctions au service du Peuple».  Ces actes posés en pleine séance dans l’enceinte de l’Hémicycle, sont exercés sur une femme enceinte, ont informé les femmes parlementaires de la Coalition Bby qui prennent pour responsables les députés, Massata Samb et Mamadou Niang de Yewwi Askan wi, de tout ce qui arrivera à leur collègue Amy Ndiaye, en état de grossesse et qui se trouve présentement aux urgences, après avoir piqué une crise.  Elles ne comptent pas en rester là. Aussi, ont-elles décidé  d’ester en justice contre ces députés qui respectivement ont administré une gifle pour le premier nommé et un coup de pied dans le ventre pour le second. Pour ce faire, les femmes parlementaires du Groupe parlementaire Bby pensent que «l’immunité parlementaire ne saurait prévaloir dans ce cas d’espèce, car c’est du flagrant délit». Ainsi, elles invitent le président de l’Assemblée nationale, le Dr Amadou Mame Diop, à appliquer rigoureusement le Règlement intérieur.  Pour les femmes députées du groupe parlementaires de Bby, ces actes sont posés au moment où partout dans le monde entier la femme vient d’être généreusement célébrée.
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn