L’élection présidentielle du 24 mars se tient cette année au Sénégal dans un contexte particulier. Une situation qui préoccupe Wanep et ses partenaires. Dans le cadre de leur projet Analyse et atténuation de la violence électorale (E-Mam), ces organisations de la Société civile ont élaboré une cartographie des zones à risques de violence électorale. C’est ainsi qu’en entreprenant le déploiement des moniteurs et observateurs, il a été signalé des zones à risques de violence. Il s’agit, d’après Wanep (West Africa network for peace building), de Dakar, Diourbel, Ziguinchor, Thiès, Kolda, Sédhiou et Saint-Louis. Mais pour la tenue d’une élection pacifique et transparente, Wanep a formé 28 moniteurs qu’il a déployés depuis le 23 octobre 2023 dans ces zones à risques pour parer à toute éventualité.

D’après Adrienne Diop, qui a lu la déclaration d’arrivée du 23 mars 2024, Wanep a aussi alerté sur les données collectées et des rapports d’analyse produits à partir du suivi de 25 indicateurs. Dans la même logique, poursuit la journaliste, «un Groupe national de réponse à la violence a été installé depuis le 19 octobre 2023, après s’être réuni au moins 8 fois». De même, «des leaders de la Société civile, acteurs étatiques, entre autres, ont été formes sur la gestion des conflits électoraux», dit-elle. Elle poursuit : «Les 8 initiatives de réponses au risque de violence électorale ont été financées et mises en œuvre par des organisations de la Société civile au Sénégal. C’est dans ce sens que nous avons déployé 158 observateurs, majoritairement dans ces zones à risques de violence électorale. En plus, il y a 5 autres sections distinctes composées de collecteurs de données et d’analystes.»
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn