Dans une note de service inédite dont il attache du prix à son exécution, le directeur du Grand Théâtre interdit à son personnel le port du greffage et la dépigmentation. C’est le souverainisme capillaire pour un retour aux sources. Il lui faudra dénouer aussi son nœud «pap», ses vestes ? Pour porter des tenues uniquement sénégalaises. Femmes du Grand Théâtre, il faut se raser, se tresser des «lifes», des «renversées» pour renverser la table et jouer la pièce du théâtre afin de matérialiser le Projet d’un Sénégal juste, souverain, sans perruques et «xessal». Plus tard, interdire les talons hauts, les parfums de classe ? Le temps du misérabilisme ?