Après les fortes pluies de ces toutes dernières heures, la capitale ferroviaire a renoué avec les inondations et autres désagréments. Des routes impraticables, plusieurs quartiers (Médina Fall, Keur Issa, Randoulène, Mbambara Alé Lô, Thialy) envahis par les eaux pluviales, plusieurs coins de la ville inondés, des automobilistes immobilisés, ne sachant plus à quel saint se vouer, entre autres dégâts. Un ras-le-bol des Thiessois presque généralisé, qui, en désespoir de cause, se disent «livrés à eux-mêmes». Plusieurs quartiers de la Cité du Rail sont dans les eaux. Le décor est écœurant. Partout presque, on patauge. Les populations, délaissées à tort, se démènent pour surmonter la furie des eaux. Sur l’avenue Léopold Sédar Senghor, un géant caïlcédrat s’est écroulé sur le bâtiment de l’hôtel Les Délices, occasionnant d’importants dégâts matériels. Dans la ville, les principales artères restent impraticables parce qu’envahies par les eaux, surtout au niveau du siège du parti Rewmi, le Cyber ​​Campus, la route de l’école Jules Sagna, entre autres. Les «taximen» et «jakartamen» évitent certains coins et recoins de la cité, comme les zones de Hersent (Thiès-Est), Médina Fall (Thiès-Nord), parmi les plus touchées par les eaux. C’est le désarroi total. Dans la ville aux-deux gares, chaque année, dès les premières fortes précipitations, les Thièssois renouent avec le calvaire.
Par Cheikh CAMARA – cheikh.camara@lequotidien.sn