Alors que beaucoup d’observateurs, surtout au Maroc, estimaient que Achraf Hakimi méritait un meilleur classement, le défenseur du Psg a terminé 6e au dernier Ballon d’Or. Un choix qui a surpris. Le rédacteur en chef de France Football, Vincent Garcia, a levé le voile sur les raisons de ce classement.
Le journaliste issu du média organisateur du Ballon d’Or a rappelé que le latéral droit n’avait pas bénéficié d’un large soutien à l’échelle mondiale.
«Seuls trois pays ont mis Hakimi premier : le Maroc, ce qui semble logique, le Gabon et la Belgique. L’Espagne, l’Alle­magne et les Pays-Bas ne l’ont même pas classé dans leur Top 10. En Amérique du Sud et centrale, trois pays sur quatre ont fait de même», a détaillé Vin­cent Garcia dans l’émission Ra­dio Foot Internationale sur Rfi.

Hakimi doublement pénalisé pour le Ballon d’Or
Une réalité qui a fortement pesé dans le classement final du Ballon d’Or, considéré comme un scandale par certains observateurs. Mais comment l’expliquer ? Vincent Garica a mis en avant deux raisons expliquant pourquoi le Lion de l’Atlas n’a pas pu se rapprocher du podium : son poste, d’une part, et son club, de l’autre.
«Il joue au mauvais poste et peut-être dans le mauvais club», a confié Garcia. Avant de donner un exemple parlant : «S’il était au Real Madrid, il aurait pu être plus haut. On a vu Carvajal dans le Top 5 l’année dernière. Le Real Madrid est très regardé en Amérique du Sud notamment.»
Le poste de latéral droit, moins valorisé que celui d’attaquant ou de meneur de jeu, en plus de l’exposition limitée du Psg sur la scène mondiale par rapport au Real Madrid, auraient donc joué contre Hakimi, qui a surtout souffert d’une aura trop limitée, malgré son énorme saison.
Afrik-foot