Après l’élargissement, les éclaircissements. A travers un communiqué, le gouvernement révèle que le procureur de la République s’ést plié à la décision du juge. Il n’a pas jugé nécessaire de s’opposer à la liberté provisoire accordée à Ouleye Mané, Amy Collé Dieng, Penda Ba et consorts même s’il s’était autosaisi de ces dossiers. Néanmoins, il précise aussi que l’action publique n’en est pas pour autant éteinte. Tout reste donc possible. Ces dernières ont séjourné des jours à la Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6 pour des photomontages ou «délires» sur les réseaux sociaux jugés «outrageants et injurieux».
Même si sur ces cas le Parquet est resté inflexible aux nombreux appels à la clémence, le gouvernement rappelle que l’injure et les faits outrageants restent constitutifs de délits punis par la loi. A la suite de ces dérives devenues fréquentes sur la toile, le gouvernement exige le respect des institutions du pays tout en appelant les citoyens au sens de la responsabilité et au civisme.
Stagiaire