Dans un communiqué daté d’hier, l’Union internationale de la presse francophone annonce la «radiation du président M. Bruno Fanucchi et la mise en déshérence de la section française» de la structure. Pourquoi cette mesure ? «L’Upf internationale annonce qu’à la suite de nombreux manquements dont les alertes ont été émises par des membres de la section française concernant la situation au sein de ladite section, tels que la non-tenue depuis plusieurs années de l’Assemblée générale ordinaire annuelle, l’absence de contrôle de la comptabilité et la non-validation des comptes par le cabinet comptable agréé, des pratiques non réglementaires dans la fabrication des cartes d’adhérents, des pratiques budgétaires contractuelles non respectées avec les instances internationales de l’union…», détaille le Bureau international de l’Upf. Il pointe ainsi de «graves manquements constatés», «des violations réitérées des dispositions des statuts de l’Upf internationale, malgré de nombreux avertissements et une mise en demeure par cette dernière». Le Bureau international de l’Upf s’est basé sur les «dispositions de l’article 16 des statuts et de l’article 7 du Règlement intérieur» de la structure pour prendre cette décision, tout en rappelant que «le Bureau international a prononcé, et le Comité international a validé, après l’exercice du droit de recours».

«L’Upf internationale attire l’attention de ses membres qu’aucune carte délivrée par les soins de M. Fanucchi au nom de l’Upf internationale n’est valable. Egalement, exclu de l’Upf, M. Fanucchi n’a aucun droit de recueillir les adhésions et/ou renouvellements de cartes de membre pour l’année 2026», note l’Upf. Après cette décision, un «bureau ad interim de quatre à cinq personnes va être désigné pour gérer les affaires courantes de la section française, jusqu’à l’élection d’un nouveau bureau de la section française à l’occasion d’une Assemblée générale convoquée par le Bureau international».

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