(2ème Partie)
A la suite de notre article sur la production d’électricité et son impact sur le quotidien des populations, à travers l’électrification rurale et la distribution sur toute l’étendue du territoire national, nous venons dans la deuxième partie de notre série d’articles vous entretenir des réalisations de son Excellence Monsieur le Président Macky Sall dans le domaine des hydrocarbures. Comme rappelé dans le précédent article, nous travaillons sur des éléments de langage afin de mettre en exergue le bilan dans ces sous-secteurs qui est plus que positif.
Pour rappel, le Sénégal a connu des découvertes très importantes de pétrole par la société Cairn à travers sa filiale sénégalaise Capricorn Sénégal et ses partenaires de joint-venture au niveau des blocs de Rufisque et de Sangomar offshore profond, annoncées le 7 octobre 2014 avec une estimation de 640 millions de barils de pétrole de très bonne qualité. Une autre découverte de gaz naturel, faite par la société Kosmos energy, estimée de 17 à 20 Tcf (entre 480 et 560 milliards de m3) dans le bloc de Saint-Louis offshore profond et de Cayar offshore profond, 5 Ctf de réserves (soit 140 milliards de m3). Ces découvertes viennent s’ajouter aux 350 millions de m3 de gaz de Gadiaga 2 onshore dans la région de Thiès, dont le puits a été foré en 1996 par Petrosen. La production dans ce bloc gazier a atteint 22 millions 675 mille 045 Nm3 en 2015 et 21 millions 064 mille 534 Nm3 en 2016, le tout impactant la production de l’électricité.
Versant dans le débat sur la société Petrotim qui a suscité une grande controverse, voire une polémique stérile, nous devons rétablir les faits et éclairer les Sénégalais autour de cet épiphénomène. Le débat a surtout concerné la cession totale des parts de Petrotim à Timis corporation en 2014, qui elle-même a cédé 60% des 90% de parts qu’elle détenait à la société Kosmos energy. Le débat malsain posé par l’ancien inspecteur des Impôts et actuel parlementaire Ousmane Sonko était lié au paiement d’impôts pour ces transactions. Alors qu’au regard de la loi n° 98-05 du 08 janvier 1998, portant Code pétrolier sénégalais, en son article 22, toujours en vigueur, la cession de parts est exemptée d’impôts et comme stipulé dans le communiqué paru dans le site du ministère de l’Economie, des finances et du plan, la société Petrotim n’a payé aucune redevance concernant cette cession.
De même, par la volonté politique de transparence du Président Macky Sall, le Sénégal a adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) en octobre 2013, qui est un mécanisme volontaire visant à renforcer dans les pays riches en ressources pétrolières, gazières et minières la bonne gouvernance des revenus publics issus de leurs extractions.
La transparence est d’autant plus inscrite en priorité par le Président Sall que l’Itie exige la publication de rapports exhaustifs, incluant la divulgation complète de tous les paiements significatifs versés au gouvernement par les entreprises pétrolières, gazières et minières. Nous rappelons que depuis l’adhésion du Sénégal à l’Itie en 2013, des rapports réguliers sont publiés par l’organe (2013, 2014, 2015, 2016 et bientôt 2017), montrant ainsi la contribution des secteurs extractifs dans l’économie sénégalaise, dans une bonne gouvernance et une transparence achevées (105,9 milliards de F Cfa pour toute l’industrie extractive, mines et hydrocarbures, dans le budget de l’Etat en 2016 avec une participation au Pib de 2,85%, 7 955 emplois dont 95% de nationaux, selon la Dpee/Itie).
Un bond important a été noté dans le domaine des hydrocarbures, notamment avec l’option industrielle pour ce qui concerne le raffinage pour la sécurisation de l’approvisionnement du marché, dans le cadre du Pse. C’est ainsi qu’il a été noté une augmentation de la production de la Sar qui passe de 749 mille tonnes en 2012 à 1 million 102 mille 201 tonnes en fin 2016, soit une augmentation de 47%. L’autre avancée majeure est le lancement de l’audit technique de tous les dépôts pétroliers qui a permis de déclarer 100% des dépôts aptes à fonctionner, y compris ceux qui étaient fermés en 2012.
A la faveur des consommateurs, l’Etat a procédé à la baisse des prix de l’essence et du gasoil de 100F/L, entre décembre 2015 et février 2016. Le sous-secteur des hydrocarbures a participé au budget de l’Etat à hauteur de 6,7 milliards de F Cfa en 2016, selon le rapport 2016 de l’Itie.
En ce qui concerne la gestion du pétrole et du gaz nouvellement découverts, il faut rappeler que le Président Sall a exprimé une forte volonté en créant le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz) pour une meilleure transparence dans le secteur. Cette structure assiste le président de la République dans la définition, la supervision, l’évaluation et le contrôle de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de développement des produits pétroliers et gaziers. Elle assiste le gouvernement dans la mise en œuvre des stratégies, projets et programmes gaziers, valide en dernier ressort, toutes les études relatives aux réserves de gaz et de pétrole, en relation avec les opérateurs publics et privés du secteur, tous les documents stratégiques, structures de formation professionnelles, et assure le suivi entre autres.
Tous ces efforts consentis par le Sénégal, avec à sa tête le Président Macky Sall, devraient pousser tout citoyen à avoir un esprit de patriotisme et à dépasser tous les clivages pour prier Dieu afin que ces ressources qui seront exploitées à partir de 2021 puissent profiter à tous les Sénégalais, dans un «Sénégal de tous et pour tous», comme disait le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Augustin Hamad NGOM – Manager spécialiste en passation des marchés
Enseignant/Consultant en marchés publics et marketing
Membre du Comité scientifique des cadres de l’Apr (Ccr)
Conseiller municipal à Ndiaganiao et Conseiller départemental à Mbour
ngomaugustin@gmail.com