La salle du Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Thiès (Cciath) a abrité la cérémonie de lancement du livre intitulé : «Réussir son Bac en philosophie» publié par les éditions «Moukat». Un ouvrage réalisé par le professeur de philosophie, Masseck Birane Seck, et destiné aux élèves et aux professeurs. «La matière est nouvelle pour les élèves et le programme est trop ambitieux pour les professeurs. C’est pourquoi nous avons écrit ce livre pour préparer les élèves aux épreuves de philosophie, afin qu’ils aient une bonne initiation aux concepts-clés de la philosophie et à la méthodologie de la dissertation et du commentaire.» Selon le professeur de philosophie pendant une vingtaine d’années puis inspecteur de l’enseignement moyen secondaire, spécialisé dans la didactique de l’enseignement de la philosophie, «un élève de terminale doit être capable de faire une bonne dissertation et d’expliquer correctement un texte philosophique». Et de souligner que «cet ouvrage, à travers des explications simples et des essais de modélisation sommaires, pourrait aider les candidats à résoudre toutes les difficultés qu’ils rencontrent et réussir à leurs examens et concours». A l’en croire, il s’est agi «d’identifier et d’acquérir les compétences pour le candidat à l’épreuve de philosophie au Baccalauréat». Il pense que «pour le développement d’un pays, la formation intellectuelle est nécessairement à la base», mais, regrette-t-il, «rares sont ceux qui le comprennent, et encore plus rares ceux qui s’y investissent avec leurs moyens propres». Le professeur de leadership qui se réclame disciple de Benjamin Gollum, dont la pédagogie est celle de la «maîtrise», de donner un conseil à ses pairs : «On enseigne et on regarde l’apprenant pour le pousser à comprendre. On doit être patient et faire des retours en boucle, de l’évaluation formative jusqu’à ce qu’il comprenne.» Pour dire, selon lui, «on n’avance pas tant qu’il n’a pas compris et s’il comprend, il peut avoir 18 et 20 en philosophie. On apprend pour réussir et non pour échouer». Il reste convaincu que malgré les perturbations notées dans l’école, «tout le monde doit réussir et c’est possible parce que les jeunes sont intelligents. Ils peuvent tout apprendre, tout assimiler et tout réussir, nous en avons l’intime conviction. Nous avons enseigné pendant 21 ans la philosophie, si les élèves comprennent, ils sont capables de bien disserter et d’avoir de très bonnes notes».
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