NEW YORK – Assemblée générale de l’Onu : Les tensions avec l’Iran s’imposent

Une entrevue entre le Président américain Donald Trump et son homologue iranien Hassan Rohani, la semaine prochaine à New York, semble compromise.
La question iranienne va dominer les travaux de l’Assemblée générale des Nations unies (Onu) qui s’ouvre aujourd’hui. Les chefs d’Etat et de gouvernement -ou au moins les ministres des Affaires étrangères- des 193 Etats membres vont converger vers New York à l’occasion de ce grand rendez-vous annuel de la diplomatie mondiale.
«Je ne pense pas qu’il y ait aujourd’hui de menace plus sérieuse pour la paix et la sécurité dans le monde que celle du Golfe. C’est clairement un domaine dans lequel le Conseil de sécurité a un rôle essentiel à jouer», a rappelé le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.
«Il y a l’urgence de tenter d’amorcer un processus de désescalade avec un relâchement de la pression maximale des Etats-Unis sur l’Iran et le relâchement de la stratégie de résistance maximale de Téhéran», souligne l’Elysée, assurant que ce sera l’une des priorités de Emmanuel Macron à New York, qui rencontrera aussi bien le Président américain Donald Trump que son homologue iranien Hassan Rohani.
L’attaque imputée à l’Iran, le 14 septembre, des installations pétrolières saoudiennes du géant du pétrole Aramco, laisse cependant bien peu d’espoir qu’une rencontre entre Donald Trump et Hassan Rohani se matérialise.
L’idée n’en était pas moins sur la table, évoquée déjà lors du sommet du G7 à Biarritz, fin août, quand le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, était arrivé en invité surprise en marge de la rencontre. Il n’y avait certes eu aucune rencontre avec un représentant américain, mais Donald Trump, à la fin du sommet, avait affirmé être prêt à rencontrer, à New York, Hassan Rohani, lors de l’Assemblée générale de l’Onu.
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