L’accusé avait par devers lui, une fiole de poison. Une fois le verdict prononcé, le condamnant à 20 ans de réclusion, il a préféré en finir devant ses juges, en leur annonçant : «Je viens d’avaler du poison.» Il en est mort sur le chemin de l’hôpital, laissant des questions en suspens. Comment est-il entré en possession de ce poison ? Qui parmi ses geôliers était au courant, et pourquoi ont-ils laissé faire ? Ce dernier incident montre qu’à La Haye, à la Cpi ou au Tpiy, la Justice prend de plus en plus les formes de Ndoumbélane. Quand vous avez les moyens, la balance penche du côté que vous souhaitez.