Directeur général de la société privée Ecotra, Abdoulaye Sylla veut remporter les prochaines Législatives anticipées du 17 novembre. Ce sera pour, dit-il, apporter des «ruptures» au sein d’une Assemblée nationale qui va «défendre les intérêts du Peuple». A cela s’ajoute son envie d’accompagner le secteur privé national en proie, selon lui, «à une pression fiscale terrible». Abdoulaye Sylla l’a fait savoir lors du lancement officiel de sa coalition électorale «And bessal Senegaal» dont il est la tête de liste nationale.Par Amadou MBODJI –

Abdoulaye Sylla, patron de l’entreprise privée Ecotra, veut apporter une nouvelle touche au sein de l’Hémicycle avec sa mission de futur parlementaire, lors de la XVème Législature. Tête de liste nationale de la coalition électorale de «And bessal Senegaal», Abdoulaye Sylla dit, en effet, être conscient des difficultés que vit le secteur privé national, «à cause de la pression fiscale». C’est ainsi qu’il promet d’y apporter une solution, une fois que la liste «And bessal Senegaal» qu’il dirige sortira majoritaire des prochaines élections législatives.
«Je connais les difficultés du secteur privé national. Il y a une pression fiscale terrible ! «Trop d’impôt tue l’impôt», disent les Français».» C’est ainsi que Abdoulaye Sylla campe le débat en s’exprimant lors du lancement officiel de la coalition électorale «And bessal Senegaal», en présence de Mme Woré Sarr, ancienne députée libérale et ancienne responsable des femmes du Parti démocratique sénégalais (Pds). «Une fois que nous serons majoritaires à l’Assemblée nationale, nous allons accompagner les chefs d’entreprise, les entrepreneurs, pour aider à créer de la richesse. Nous allons les encadrer à travers une loi que nous allons voter. J’ai entendu parler de la dette du Sénégal qui provient de l’extérieur. Ç’aurait été mieux que cette dette vienne du Sénégal. C’est l’objectif qu’on se fixe en ramenant l’Etat à con­tracter ses dettes des ban­ques à partir des richesses générées par les Sénégalais qui seront gardées dans ces ban­ques», s’engage Abdoulaye Sylla.

Ce dernier promet «une Assemblée nationale de rupture». «Il s’agira, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, d’élire de nouveaux députés qui auront comme mission de voter des lois, de contrôler l’action du gouvernement, mais surtout d’y être la voix de millions de Sénégalais attachés aux valeurs cardinales», affirme Abdoulaye Sylla.

L’homme d’affaires compte sur les prochaines Législatives pour se rattraper de la dernière élection présidentielle pour laquelle sa  candidature a été recalée, pour défaut de nombre de parrainages requis. «Les Législatives seront le 2ème tour de la Présidentielle», souligne Abdoulaye Sylla, qui s’offusque du fait que «des obstacles» l’aient «empêché d’aller au bout du processus».
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