L’Association sénégalaise de normalisation (Asn), structure point focal du Système ouest africain d’accréditation (Soac) au Sénégal, et l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao) ont signé une convention de partenariat. L’objectif est de permettre aux femmes affiliées à l’Afao de soumettre leurs candidatures lorsque le Soac forme ou recrute une expertise en accréditation. «Nous disposons d’une organisation de production alimentaire, d’une semi-usine de transformation. En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation de produits agricoles, forestiers, laitiers, entre autres. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Soac pour essayer de nous mettre aux normes davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de technologie alimentaire (Ita)», a déclaré la coordonnatrice de l’Afao. Khady Fall Tall s’est rendue dans les locaux de l’Asn mercredi dernier, lors de la Journée mondiale de l’accréditation. «Notre objectif est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou de l’Afrique de l’Ouest, du continent, qui viennent recevoir des formations à ce niveau, afin de bénéficier de l’expertise du Soac. Nous avons besoin de le propager, de le mettre à l’échelle. D’abord, il s’agit de sensibiliser les femmes sur la question de la normalisation», a détaillé Mme Tall.
Même son de cloche chez le président du Soac. «Notre réunion concrétise une série d’échanges précédents en vue de nouer un partenariat entre nos deux organisations, partant d’un constat simple : très peu de femmes ont accès au métier d’accréditation. Or le Soac, fruit de la coopération entre l’Uemoa et la Cedeao, s’inscrit naturellement dans la politique genre de la Cedeao. Cette dernière vise à offrir une égalité des chances à tous, comme prescrit par l’Odd n° 5 relatif à l’égalité des sexes», a souligné El Hadj Abdou­rahmane Ndione.
Par Malick GAYE – mgaye@lequotidien.sn