Les personnes citées dans la présumée saisie de médicaments à la Patte d’oie seront édifiées sur leur sort ce jeudi. Le juge du 8ème cabinet d’instruction du Tribunal régional hors classe de grande instance de Dakar, Mamadou Seck, qui n’avait pas voulu gérer l’affaire Adji Sarr-Sonko, a hérité de ce dossier, qui charrie la polémique depuis quelques jours. Il va commencer aujourd’hui les auditions des 7 personnes arrêtées depuis une semaine et qui ont fait l’objet de plusieurs retours de Parquet. Elles sont poursuivies pour trafic de faux médicaments et mise en danger de la vie d’autrui. Alors que leurs avocats parlent de complot pour liquider une société concurrente. Me El Hadji Diouf, qui fait partie du pool d’avocats devant défendre les Chinois arrêtés dans cette affaire, parle de «mensonge et de campagne de dénigrement de leurs clients qui sont victimes de lynchage médiatique, alors même que la procédure n’est qu’à sa phase d’enquête». «Ce qui constitue une grave violation de la présomption d’innocence et des droits de la défense», a-t-il souligné. A son avis, «pour qu’il y ait faux médicaments d’abord, il faut qu’il y ait médicaments». «Et il n’y a pas de médicaments, mais des dispositifs médicaux : des seringues, des masques, des gels, des bottes, des rouleaux de coton, des bandages et des gants qu’on qualifie de médicaments.»
Par J. GOMIS – justin@lequotidien.sn
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