Le vote du budget du ministère de l’Industrie à l’Assemblée nationale a été le théâtre de scènes de violence inouïe. A l’instar de nombreux hommes politiques qui sont, dès lors, montés au créneau dans un sens ou dans un autre, Ahmed Youssouph Bengelloun a, quant à lui, condamné l’acte et s’est offusqué de ces actions qui ternissent, selon lui, «l’image de marque» du Sénégal.
«Je condamne fermement les actes de violence qui ont émaillé notre très chère institution avec l’agression de notre collègue Amy Ndiaye Gniby. C’est indigne !», a déploré le président du Conseil départemental de Kaolack et député à l’Assemblée nationale. «Je déplore cette agression lâche, pas seulement parce qu’elle fait partie de notre camp, ni par ce qu’elle est du Saloum comme nous, mais qu’elle est une femme. Cette sœur, mère de famille ne mérite pas cela. L’Assemblée nationale ne doit pas être une arène de gladiateurs, mais un lieu privilégié de confrontation d’idées», a-t-il recommandé à l’endroit de ses collègues.
Ces images de la bagarre, qui a éclaté à l’Assemblée nationale, ont déjà fait le tour du monde, situation très regrettable aux yeux de l’homme politique qui a ajouté : «Notre pays est un terreau de stabilité. Ce qui se passe dans d’autres Assemblées doit être banni ici. Nous n’avons pas les mêmes réalités. Sur ce, je souhaite prompt rétablissement à la victime. Plus jamais ça.»
Par Laïty NDIAYE – Correspondant