La mosquée Amitié-Baobab-Karack est dans un tourment. Deux camps se disputent pour la gestion du lieu de culte. Le premier est celui de l’Imam. L’autre groupe appartient à un fidèle souhaitant mettre fin aux problèmes de gestion de la mosquée.

L’assemblée générale de renouvellement des membres du bureau du comité de gestion de la mosquée a ainsi pris une autre allure.

Il n’était plus question d’élire des membres du bureau du comité. Le fils de l’Imam a changé l’ordre du jour. Il a, plutôt, convoqué la réunion pour présenter la nouvelle équipe du comité. Il était aussi, selon l’autre partie, résolu à filtrer et limiter les entrées au sein de la mosquée.

Le camp adverse s’est paré à un tel hold-up. Les membres de ce groupe adressent une correspondance au préfet pour l’alerter. Ils ont ensuite sensibilisé les populations riveraines sur ce qui tramait.

Les deux partie se sont ainsi préparés à tenir une l’Assemblée générale électrique.

La rixe a commencé lorsqu’un car Ndiaga Ndiaye s’est garé. Le second camp, déjà en alerte, a vite dressé un cordon de sécurité. Il soupçonne le fils de l’Imam d’avoir transporté des fidèles d’autres quartiers. Le camp appartenant à l’Imam s’est aussi opposé.

Les choses ont rapidement dégénéré. Les insultes fusent, les muscles se bandent, les chaises s’envolent. La bagarre commence.

L’intervention de la police a mis fin à la bagarre et à l’assemblée générale. Le préfet a pris les choses en main. L’autorité va définir une date pour la tenue de la réunion.