Après la sortie du ministre de la Fonction publique : L’Unsas vole au secours du Sytjust et de l’Untj

La tension est palpable. Après la grève du Sytjust et de l’Untj, le ministre de la Fonction publique et de la réforme du service public s’est permis de qualifier cette action de «chantage», en ajoutant que cela est une négation du Pacte de stabilité. Dans une motion de soutien aux deux syndicats, l’Unsas «rappelle au ministre que le Pacte ne peut pas écraser le droit de grève, et que, par conséquent, les syndicats ont le droit et la légitimité d’engager une action de lutte lorsqu’ils n’obtiennent pas de réponses satisfaisantes de la part du gouvernement». La centrale exhorte le ministre à prendre les «dispositions nécessaires pour renouer, sans délai, le dialogue avec le Sytjust et l’Untj».
Quid du combat du Saes ? L’Unsas «invite le gouvernement à appliquer le décret n°2020-398 du 23 septembre 2020 créant une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants-chercheurs et chercheurs titulaires des universités, et à payer la pension de réversion aux ayants cause, veuves et orphelins des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés». Et elle se dit «gravement préoccupée par le retard accusé dans la restructuration du Groupe La Poste». «Un retard qui plonge les travailleurs de La Poste dans le désarroi total. Le gouvernement a le devoir d’accélérer le processus de restructuration du Groupe La Poste. Enfin, l’Unsas salue la démarche unitaire des syndicats de la Justice et les encourage à maintenir le cap jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications légitimes. Elle exprime son soutien et sa solidarité au Sytjust et à l’Untj, ainsi qu’au Saes et au Sntpt. Elle se réserve le droit d’engager toute action qu’elle jugera utile si le gouvernement persiste dans l’immobilisme», prévient l’Unsas.