Après les frappes chirurgicales de Madiambal, l’ennemi Pastef implose et capitule !


Le 7 décembre 1941, l’Armée japonaise attaqua la base américaine de Pearl Harbor, qui consacra d’ailleurs l’entrée des Etats-Unis dans la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Au moment où les soldats nippons criaient victoire, chantant et dansant, le Commandant nippon, quant à lui, était inquiet et prononça des propos qui renseignaient sur la gravité de l’acte posé et l’enthousiasme inconscient et innocent de ses soldats : «Nous avons touché le dragon et on ne sait pas quand il va se réveiller.»
Le réveil du dragon et sa riposte par l’arme atomique, les 6 et 9 août 1945, à Hiroshima puis à Nagasaki, mirent l’Empire du Soleil levant (surnom du Japon) définitivement à terre et sa capitulation immédiate. Une seule riposte américaine, planifiée pendant quatre bonnes années, de façon sérieuse pour laver l’affront, a suffi à réduire en poussière le Japon ; le pays venait d’être rayé de la carte et les conséquences de ces frappes modifièrent profondément et durablement la géopolitique mondiale et la posture nippone dans le monde. Depuis cette date, le Japon entra dans une ère pacifique (l’ère Heisei).
En effet, les violentes attaques du régime Pastef contre Madiambal Diagne ont poussé ce dernier à l’exil, laissant derrière lui une famille persécutée (épouse et enfants en prison, comptes bancaires et avoirs saisis), en plus d’un mandat d’arrêt international lancé. Quoi de plus violente comme attaque ! Quelques jours après sa sortie du territoire dans des conditions qui révèlent une stratégie de combat bien mûrie et organisée, un tweet pour indiquer sa position et démentir toute idée de fuite a suffi à affoler l’Etat, qui prit d’un coup de tête des mesures coercitives contre le directeur de la Dic et le Commissaire de l’Aibd, immédiatement relevés de leurs fonctions. Par ces mesures, le pouvoir était déjà sévèrement atteint, et son système de sécurité et de chasse à l’homme était visiblement défaillant et inefficace.
Et l’on fit payer injustement au directeur de la Dic et au Commissaire de l’Aibd, la sortie de Madiambal du territoire national. Ce n’est pas tout ; dans la nuit du mardi 28 octobre, à travers une sortie médiatique avec la journaliste Maïmouna Ndour Faye de la 7Tv et puis avec Babacar Fall dans Rfm Matin du lendemain, Madiambal Diagne, tels les Etats-Unis, lança cette fois 3 bombes atomisantes dans le cœur névralgique du pouvoir de Pastef, le pentagone sénégalais, dégât collatéral, la Primature (le Premier ministre Ousmane Sonko principale cible) et le Palais (le Président Bassirou Diomaye Faye). La situation fut lourde, mais curieusement, le clergé Pastef se mura dans un silence incompréhensible, aux antipodes de sa ligne directrice axée toujours sur l’offensive permanente.
Les frappes chirurgicales et préventives de Madiambal ont sévèrement touché les cibles et, apparemment, toute idée de riposte semble improbable au regard de la panique de l’ennemi, touché par des révélations compromettantes de marchés d’armement, de vidéos et d’un dossier lourd aux mains des plus hautes autorités. Ce fut le silence total au quartier général de Pastef. Une seule sortie timorée du ministre Amadou Bâ, dénonçant un chantage. Aucune autre réaction, depuis deux semaines, pas même celle du Premier ministre Ousmane Sonko lors de son Tera meeting le 8 novembre dernier à l’Esplanade du Stade Léopold Sédar Senghor, pourtant pleine à craquer. Et pourtant, l’homme, qui se nourrit des foules, répondeur automatique à toute attaque, esquiva volontairement le cas Madiambal. Pour détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale sur cette affaire Madiambal, il s’en prit sans surprise à la Justice, au Fmi, à l’Apr, au Président Macky Sall. Mais le comble, le Pm Ousmane Sonko franchit le Rubicon et alla même jusqu’à attaquer ou accuser son propre ministre de surfacturations, et les collaborateurs du président de la République Bassirou Diomaye Faye pour tentative de destruction de la relation Sonko-Diomaye. Mais la bonne question, c’est : «Pourquoi le Pm Ousmane Sonko n’a pas réagi à la violente contre-attaque de Madiambal ?» La réponse est simple : il est des dossiers qui ne laissent personne indemne. Chacune des bombes est suffisamment destructrice de «mondes», pour reprendre le mot de P. Coelho, qu’il est préférable, pour plusieurs raisons, de faire le mort, de passer par d’autres affaires pour étouffer l’affaire et dégager la voie pour un compromis.
Qu’est-ce qui a subitement changé la posture du Président Bassirou Diomaye Faye ? Ce n’est pas d’ailleurs étonnant que les frappes chirurgicales de Madiambal soient une cause lointaine ou immédiate de l’implosion de la Coalition Diomaye Président au pouvoir ? C’est apparemment le cas, au regard de l’évolution de la situation. Les dégâts collatéraux ! Madiambal a déjà préparé sa défense ; le monde suit le dossier, les journalistes du monde entier suivent le dossier de leur ancien président, les grands avocats du monde entier se sont constitués, la presse nationale, africaine, les grands organes de presse du monde entier, Cnn, France 24, Rfi, Bbc, ont les yeux braqués sur le pays… ; les Nations unies, les organismes des droits de l’Homme, la diaspora, les investisseurs. Bref, le monde entier suit l’affaire Madiambal. Au-delà de son caractère politique, les perspectives économiques du Sénégal en termes d’attractivité sont aussi liées à cette affaire ou en dépendent. Voilà pourquoi le pouvoir Pastef a capitulé et tente de déplacer intelligemment et stratégiquement la patate chaude vers d’autres centres d’attraction médiatiques.
Les dossiers soulevés le 8 novembre dernier par le Pm Sonko sont de mauvais chevaux de Troie pour étouffer l’affaire Madiambal. C’est fini l’affaire Madiambal ! Après la phase de tension, on en est à «l’équilibre de la terreur».
Et c’est là que Madiambal Diagne a déjà réussi à calmer les ardeurs d’un Premier ministre enclin à tirer sur tout ce qui bouge. Madiambal vient de démontrer les faiblesses du Pm Sonko, qui n’a de courage que face à un adversaire dont la position ne permet pas d’agir, ne permet pas la controverse ou le «dagasanté».
Face à Adji Sarr, il a reculé devant la témérité de cette fille, pourtant laissée à elle-même, sans défense, sans défense même de ses sœurs qui l’ont royalement ignorée dans ce combat du sexe fort contre le sexe faible. Adji a gagné et est sortie du territoire sans que «les chiens de garde» ne pipent mot ou ne réclament la réouverture du procès. Face au ministre Mame Mbaye Niang sur l’affaire des 29 milliards du Prodac, Ousmane Sonko a aussi reculé, en ne répondant à aucune convocation de la police. Le reste sur cette affaire, ce fut la rue ou l’opinion, convaincu qu’il ne détenait rien de solide. Résultat, il fut reconnu coupable de diffamation. On connaît la suite, Mame Mbaye quitta le territoire sans que ni lui ni ses militants ne pipent mot. Le 8 novembre dernier, devant le peuple, il parla de fuite de Mame Mbaye alors qu’il avait tout la force publique avec lui pour lui interdire de quitter le pays. Sacré Ousmane Sonko ! Là aussi, devant la témérité de Mame Mbaye, il signa l’armistice, mais continua à gesticuler pour prouver le contraire. Madiambal a tiré les leçons de ces affaires, a suffisamment étudié Ousmane Sonko pour savoir qu’il est un homme qu’on affronte avec tous les moyens et armes à disposition. Aujourd’hui, il est certain que si Ousmane Sonko n’a pas parlé de Madiambal lors de son rendez-vous mondial, c’est qu’il a reçu des premiers coups de boutoir annonciateurs d’une guerre insoutenable et pleine de conséquences pour son présent et son futur. Les cibles du 8 novembre dernier sont toutes bien choisies et partagent en commun l’autocensure. Mais sachant qu’avec Madiambal, ce sera action contre réaction, il a préféré prendre la clé des champs.
Le film sur l’affaire Madiambal vient d’être joué, ou tout au moins, la première saison, qui dura deux semaines, durant lesquelles tout a basculé en sa défaveur. Les coups de Madiambal ont fait effet…
C’est peut-être aussi ce qui explique les congés successifs malgré la situation du pays !
Madiambal, sacré doomu baadiane !
Cheikh NDIAYE
Responsable politique Apr/Grand-Yoff

