Arrestation de 5 de ses gardes du corps : Ousmane Sonko parle de «kidnapping»

Pour Ousmane Sonko, l’arrestation de ses éléments de sécurité, alors qu’il était dans le bureau du Doyen des juges, est un «kidnapping». Il a assimilé l’acte à de la «lâcheté» et a affirmé qu’ils n’ont rien fait. Par Malick GAYE –
Un «kidnapping» ! C’est ainsi que Ousmane Sonko a qualifié l’arrestation de ses éléments de sécurité «sans une convocation au préalable». Au nombre de 6, ces personnes préposées à la sécurité du leader du Pastef ont été citées dans les violences enregistrées lors de l’étape de Tchicky, un village situé dans le département de Mbour, lors de son Nemeku Tour. Ces dernières ont été arrêtées jeudi à Dakar, puis acheminées à Mbour pour les besoins de l’enquête. «Le procureur de Mbour et les Forces de défense de sécurité ont profité lâchement de mon audition auprès du Doyen des juges pour arrêter 6 membres de ma sécurité. Et ce, sans remise de convocation, alors qu’on n’est pas en face d’une situation de flagrant délit. C’est un kidnapping, ce n’est pas une arrestation. C’est lâche et indigne !», a affirmé hier Ousmane Sonko. Pour qui, ces arrestations sont un acte de «provocation» pour «déclencher des réactions de la part de notre parti et de la jeunesse sénégalaise. Parce que cela participe d’un projet plus vaste concocté au plus haut sommet de l’Etat, piloté par le ministre de l’Intérieur. La stratégie est très claire, c’est, de provocation en provocation, tout faire pour nous pousser à réagir et à en profiter pour créer des dossiers judiciaires». Naturellement, le leader des «Patriotes» estime que ses gardes du corps ont été «arrêtés sans preuves». Car ils «n’ont participé à aucun affrontement et c’est à tort qu’ils ont été arrêtés, sans indentification ni preuve».
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