Avec l’arrêt des sondages miniers des Industries chimiques du Sénégal (Ics) à la suite d’un arrêté du sous-préfet de l’arrondissement de Méouane le 3 juin dernier, la société avait alerté sur «les faits liés à la situation inquiétante qui perdure tout en se dégradant depuis plusieurs jours, mettant progressivement à l’arrêt les activités de l’entreprise».

«Les activités minières des Ics sont à l’arrêt depuis le mardi 28 mai 2024 suite au blocage des sites d’extraction et de traitement du minerai par un certain nombre de personnes. Ainsi, depuis le samedi 1er juin 2024, la ligne de chemin de fer reliant les sites a été bloquée, ce qui empêche l’évacuation de l’acide phosphorique et, par conséquent, provoque un arrêt progressif de la fabrication de ce produit», note l’entreprise. Pourquoi une telle situation ? A en croire la Cellule de communication, les Ics conduisent simultanément des travaux d’exploration et d’exploitation, dans le cadre des concessions minières pour l’exploitation des phosphates de chaux de Tobène-Nord et de Tobène-Sud, renouvelées en 2008 par décret et valables jusqu’en 2033. L’objet du blocage noté depuis le mardi 28 mai 2024 découle de la nouvelle demande des personnes impactées quant à la compensation de la dernière campagne d’exploration. Toutefois, elle assure qu’«une telle situation impacte directement les 5 mille emplois directs générés par la société et les communautés environnantes dont les Ics constituent le principal moteur économique et social».
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