La Rts Kolda a été victime de cocktails Molotov, occasionnant un incendie qui a été vite maîtrisé par les soldats du feu. S’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines, il y a beaucoup de dégâts matériels. Les auteurs de cet acte ne sont pas encore identifiés.Par Aladji BADJILANG –
C’est une nouvelle attaque au cocktail Molotov. Le siège de la radio régionale Rts Kolda a été la cible d’«actes criminels» perpétrés par des éléments inconnus. Cela s’est passé dans la nuit du lundi au mardi. Comme le témoigne Aba Sané, chef de la station régionale de la radio publique. «Nous avons été victimes d’un incendie dans la nuit de lundi à mardi. Des personnes non encore identifiées ont escaladé le mur, endommagé une fenêtre et lancé un cocktail Molotov à l’intérieur du siège de la radio.» Tout est allé très vite. «Le feu s’est propagé dans certaines pièces du siège de la radio. Fort heureusement, le studio est resté intact», se console-t-il. Ainsi alertés, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour éviter l’irréparable. Le feu a été vite maîtrisé, ce qui n’a pas alourdi les dégâts. Malgré tout, une partie du bâtiment a été défigurée par le feu qui a aussi endommagé quelques matériels non moins importants. Les auteurs de cet acte ignoble ont disparu dans la nature. L’administration de la Rts Kolda compte saisir la Justice pour tirer cet acte, qui défraie la chronique dans la capitale du Fouladou, au clair.
Il faut savoir que cette radio Kolda Fm couvre le périmètre régional jusqu’au-delà des frontières sénégalaises. Le siège de la Rts Kolda se trouve au quartier Château d’eau, dans la commune de Kolda, entre le Service régional de l’agriculture et la route principale qui mène au Stade régional où des matchs de football se jouent généralement en nocturne. Sur les lieux, le personnel, qui fait montre de sang-froid, travaille avec la conscience professionnelle, comme si de rien n’était.
En mars dernier, des manifestants avaient tenté de saccager le siège de cette Rts Kolda qui diffuse ses programmes dans différentes langues locales pour satisfaire les communautés humaines vivant au Fouladou.
Aujourd’hui, la circulation des cocktails Molotov devient banale. Il y a quelques jours, un bus Tata a été attaqué, faisant deux morts et plusieurs blessés à Yarakh, à Dakar. Et d’autres bus dans la capitale, à Thiès et Kaolack, sans néanmoins faire de victimes. Des domiciles de certains responsables étatiques ainsi que des Forces de défense et de sécurité ont été visés par des manifestants détenant ces armes explosives. Avant la survenue de ces drames, le ministre de l’Intérieur avait fait une sortie musclée sur la circulation des cocktails Molotov et mis en garde contre leur utilisation.
eh.coly@lequotidien.sn
Je suis nostalgique de M. Bara Diouf dont les editos de jadis nous apprenaient le maniement de la langue française.
Je suis nostalgique de ce quotidien du soleil d’hier qui defendait à bras le corps l’état du Sénégal contre les fossoyeurs de la république.
Je suis nostalgique de la ligne de défense éditoriale de cet ancien soleil socialiste dans la profondeur de l’âme.
Je suis nostalgique des articles de Soro Diop aux élans palpitants de patriotisme.
Hélas ce que je constate est que notre soleil.sn n’est plus le soleil des indépendances.
Ce que je constate est que notre soleil d’aujourd’hui est morne, terne, triste sans engagement.
Ce que je constate est que ce soleil d’aujourd’hui ne brille plus par son devoir qui est de défendre l’état contre le monde.fr qui attaque impunément notre nation.
Ce que je constate est que notre soleil ne brille plus, n’est plus capable de remettre à sa place des français qui viennent valser sur notre « dancing floor ».
Hélas ce soleil n’a plus les effuges des Bara Diouf et consorts.
Ce soleil est un soleil sans rayons.
Je dis aux français dans leur ensemble, lemonde.fr comme leurs avocats, GET OFF YOUR FUCKING KNEE ON OUR NECK avant qu’il ne soit trop tard.
Si le Mali, le Burkina, la Guinée et bientôt le Niger, ne vous dit rien, sachez que nous pouvons aussi vous dire merde.
Macky Sall, l’état du Sénégal dans toutes ces composantes sont notre âme, notre honneur, touchez les encore et vous verrez ce dont nous sommes capable.