Lors de sa sortie hier, Me Sidiki Kaba a corrigé Amnesty qui parle de violations des libertés de marche et d’expression. Selon lui, le Sénégal n’a de «leçons à recevoir de personne, puisque c’est un Etat de droit où les libertés fondamentales sont respectées». Chiffres à l’appui, il soutient que la liberté d’expression, notamment le droit à la marche pacifique, est garantie par la Constitution sénégalaise. «L’ensemble des demandes de manifestation pacifique ont été autorisées. Sur plus de 2 000 et quelques demandes de manifestation qui ont été faites, il y a à peine quelques qui ont été rejetées, moins de 4%», indique l’ex-avocat «droit de l’hommiste». Il estime que ces refus sont motivés : «Compte tenu de certains nombres de faits et de considérations appelés opportunités, le préfet peut être amené à refuser ou ne pas donner suite à une demande de manifestation.»