«Les filles peuvent bénéficier d’un retour si elles suivent le processus normal. On a eu à le faire dans le passé, je me rappelle, en 2014 et 2017-2018, Il y a deux jeunes filles de l’Ong La Lumière qui nous avait fait confiance et fait part du vœu de deux jeunes filles, victimes de traite, et qui souhaitaient retourner au Nigeria. Ce sont deux filles qui, grâce à l’appui de l’Organisation internationale des migrants (Oim) et de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes, ont pu être retournées. Ces filles également peuvent suivre le même processus. Il s’agit simplement d’avoir la liste des participants, qu’on implique aussi la cellule qui est la structure de coordination au niveau étatique. Nous allons les mettre en contact avec les organismes compétents pour faciliter le voyage au pays d’origine. Nous avons mis en place un système de collecte de données qui va permettre d’évaluer les tendances de la traite. C’est un système déployé sur internet, qui va permettre d’avoir les tendances, l’évolution des victimes. Tout cela pour permettre aux agents du système judiciaire d’avoir des données fiables.»