A près de quatre mois de la première édition de la Basketball Africa league (Bal), son président Amadou Gallo Fall fait le point. Avec l’ambition d’en faire l’une des tout meilleures au monde dans les années à venir, M. Fall s’est réjoui de l’engouement et de l’intérêt suscités autour de cet événement.

Le vice-président de la Nba et président de la Basketball Africa league (Bal) a fait part des ambitions de son équipe de faire de ladite Ligue l’une des meilleures dans les prochaines années.
«C’est important qu’on ait un produit sur le terrain qui sera très beau à voir. C’est notre engagement. La Nba et la Fiba sont extrêmement motivées pour faire de cette Ligue l’une des tout meilleures au monde dans les années qui viennent», a confié hier M. Fall, en marge de la 3e édition de la Nba Academy girls ouverte jeudi dernier à Saly Portudal, à Mbour (voir par ailleurs).
Prévue cette année, la première édition de la Basketball Africa league va regrouper 12 clubs champions issus de 12 pays différents, à partir de mars prochain. Pour les compétitions, six villes ont été retenues pour abriter les matchs. Il s’agit de Dakar (Sénégal), Le Caire (Egypte), Lagos (Nigeria), Luanda (Angola), Rabat (Maroc) et Monastir ou Tunis (Tunisie). La ville de Kigali accueillera la finale de la première édition. A noter que l’As Douanes, championne de la saison, représentera le Sénégal.
A près de quatre mois du début des joutes, M. Fall, par ailleurs directeur général de Nba Afrique, révèle que les choses avancent dans le bon sens. «Nous sommes à fond dedans. C’est mon focus à 100% parce que le mois de mars c’est pour bientôt. Il y a les éliminatoires qui sont en train de se poursuivre. Il y a eu 32 équipes qui se sont inscrites pour les 6 places restantes», note-t-il. «Quand on voit l’engouement et le niveau de participation, c’est très significatif», s’est-il réjoui.
A ce titre, informe-t-il, «je serai à Abidjan la semaine prochaine pour participer aux réunions du bureau central de la Fiba où nous allons pour échanger avec nos partenaires». Avant d’ajouter : «Nous sommes en train de mettre en place notre équipe pour la Basketball Africa league. Comme vous le savez, les bureaux seront à Dakar. C’est beaucoup de travail, mais on est extrêmement emballé, motivé par rapport à l’opportunité que la Basketball Africa league va créer.» Dans la même foulée, «une rencontre sera bientôt organisée aux Etats-Unis, au cours de laquelle toutes les équipes sont conviées pour évaluer du talent pour se renforcer».
Au-delà du parquet, la Basketball Africa league concerne également le volet économique. A ce titre, souligne le président de la Bal, «nous sommes en train d’amener le sport dans le cœur des discussions en affaires. Nous entendons, à travers la Basket­ball Africa league, encourager la création d’une industrie du sport. Il y a un énorme business à construire autour du sport. C’est un business qui génère des milliards de dollars dans les pays de l’Est. Pourquoi pas en Afrique ?», dira-t-il.
Avec des infrastructures comme Dakar Arena ou encore la Kigali Arena au Rwanda, M. Fall estime qu’il ne reste plus qu’à les valoriser en y mettant du contenu. Cela passera par des événements comme la Basket­ball Africa league.