Dirigeants et joueurs ne tiennent plus face aux nombreux reports des matchs de basket, par la faute de la pluie qui a fini de «noyer» le Stadium Marius Ndiaye. Directeur des Infrastructures au ministère des Sports, Cheikh Sarr promet une solution diligente.Par Woury DIALLO – 

De report en report, la Fédération sénégalaise de basket n’est pas prête à terminer sa saison. La faute à la pluie qui a fini de prendre en otage le «ballon orange» et sa salle de basket Marius Ndiaye dont le toit est noyé à chaque averse.
Dimanche, les férus de la balle au panier ont à nouveau été déçus du report, pour les mêmes raisons, de la demi-finale retour des Play-offs Dames entre Duc et Dbaloc.
La semaine dernière, les demi-finales des Play-offs Hommes ont été aussi reportées. Idem pour les rencontres de Play-down.
Et ce qui est le plus déplorable, c’est séance tenante que les équipes sont informées. On devine le préjudice financier que subissent les dirigeants, qui court après des remboursements, et le moral des joueurs au moment de quitter le parquet.

La Fédé impuissante, les clubs asphyxiés financièrement
Face à une telle situation, la Fédération sénégalaise de basket semble impuissante et aussi inquiète de la suite de sa saison qui est loin de se terminer.
Evidemment, la question qui ne cesse de rebondir sur le parquet est de savoir : à quand la réhabilitation du Stadium Marius Ndiaye ? Une question qui a fini de faire le tour du panier.
Pour avoir une réponse officielle, Le Quotidien est allé à la bonne source en interpellant le directeur des Infrastructures au ministère des Sports, Cheikh Sarr.
«Le problème de Marius Ndiaye est en voie d’être réglé. On a un projet de rénovation du stade. On est en train de finaliser les études, et après, on va lancer le marché», a-t-il réagi. Avant d’ajouter : «On a fait beaucoup d’efforts pour que ça soit fonctionnel. Aujourd’hui, on parle de pluie, mais il pleut partout. Et quand il y a beaucoup d’eau, c’est normal qu’il y ait quelques désagréments. Mais tout cela sera réglé, le stadium sera remis à neuf. C’est un très grand projet que nous sommes en train de finaliser. La Fédération est au courant. L’architecte est venu, on a fait toutes les études. Il ne reste plus qu’à lancer le marché pour le démarrage des travaux.»

L’équation du respect des calendriers
En attendant, précise M. Sarr, «on viendra voir et on trouvera des solutions provisoires». Par ailleurs, face à des saisons qui tirent en longueur, le directeur des Infrastructures de rappeler l’importance de terminer les saisons à temps.
«Chaque année, il doit y avoir un arrêté d’ouverture et de fermeture des saisons sportives. Même la Ligue de football est allée au-delà du mois de juillet. Au Sénégal, la saison des pluies perturbe les compétitions, en dehors des Navétanes. Maintenant, avec la pluie, il peut y avoir des conséquences qui peuvent aboutir à des reports de matchs, mais ce n’est pas la seule raison», souligne M. Sarr. Qui insiste sur le respect des calendriers.
wdiallo@lequotidien.sn