Samuel Sarr a exposé un pan de son programme de société samedi. L’ancien ministre, qui s’inspire encore de Abdoulaye Wade, promet, une fois élu, de restaurer la confiance entre l’Etat et les citoyens et le respect de la parole donnée.
Samuel Ameth Sarr déroule sa précampagne pour la Présidentielle de 2019. «Il s’agit de restaurer la confiance entre l’Etat et les citoyens et le respect de la parole donnée», a dit le leader du Libéralisme social sénégalais (Lss), samedi à son siège où il recevait les points focaux de son parti en provenance des 45 départements. L’ancien ministre a rendu hommage à Feu Serigne Saliou Mbacké qui, dit-il, lui a inculqué «des valeurs cardinales du mouridisme, fondées sur le culte du travail, fondement de la dignité humaine». Mais il n’a pas non plus oublié l’ancien Président Abdoulaye Wade qu’il considère comme «une université à dimension universelle» qui lui vaut d’avoir sa «certification politique». «Si les Sénégalais me font confiance le 24 février 2019, je mettrai en place des incubateurs agréés pour former et accompagner les promoteurs de projet. Je leur ferai bénéficier, en contrepartie, d’un appui dans le cadre de la mise en place des équipements dont ils auront besoin pour mener à bien leurs projets», a-t-il ajouté. Samuel Sarr reproche aux régimes qui se sont succédé d’avoir «une approche rémunérée de l’emploi». «En 2012, le candidat Macky Sall proposait 500 mille emplois une fois élu. Que représentent 500 mille emplois pour une population de 15 millions d’habitants majoritairement jeune ?», s’interroge-t-il, avant de promettre une «solution définitive» à la crise scolaire par la «revalorisation de l’enseignant et l’apprenant».
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