Après l’offensive de l’Armée en Casamance, l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) ne cache pas sa préoccupation : «Les affrontements armés qui se déroulent dans le département de Bignona (région de Ziguinchor) ont pour conséquence le déplacement des populations vers des destinations plus sûres. Cette situation a engendré des dysfonctionnements, particulièrement avec la fermeture des établissements scolaires, et a fini de nous convaincre dans la nécessité de trouver des alternatives susceptibles de permettre aux élèves de continuer leurs études conformément aux dispositions de la Constitution en son article 8 alinéa 10 consacrant le droit à l’éducation.» Que faire ? «Le constat est là, alarmant et inquiétant. Face à ce problème dont nul ne connaît le dénouement, l’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal (Unapees) appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour la continuation des enseignements apprentissages ; demande à être associée à toutes les initiatives prises en faveur de nos enfants et invite les autorités  à mettre en place un Observatoire national de la prévention des conflits dans lequel feront partie les structures actives dans le système éducatif, appelle les populations victimes de ce conflit au calme et au respect des dispositions édictées par les autorités en charge de l’éducation», note-t-elle.