Au moment où le microcosme politicien de Dakar se déclare prêt à mettre le pays à feu et à sang pour des questions de postes de députés, des populations du Nord du pays, dans le département de Podor, sont entrées dans l’antichambre de l’enfer. Plusieurs hectares de terres ravagés par les flammes, plusieurs dizaines de têtes de bétail perdues, sans compter la demi-douzaine de vies humaines emportées. Le tout dans un silence indifférent de la classe politique. C’est à peine si une ligne du communiqué du Conseil des ministres leur a été consacrée. Quel choc faudrait-il pour réveiller ce pays ?