Dakar abrite depuis hier, la Journée mondiale métropolitaine. Cette rencontre, organisée pour la première fois en Afrique, en collaboration avec Metropolis et Onu habitat, a réuni une dizaine de villes représentant toutes les régions africaines. Elle va servir de cadre de réflexion et de travaux pendant trois jours, et va porter sur des sujets importants relatifs à la transition climatique et durable. D’après Jordi Baker, Secrétaire général de Metropolis, «c’est pour discuter des formules de financement, les bonnes politiques publiques qui vont amener à ces objectifs». En fait, cette première session africaine des villes métropolitaines dont la présidence est assurée par Barthélemy Toy Dias, a pour objectif de permettre aussi aux villes africaines de discuter sur les gouvernances locales, surtout par rapport à l’intégration des femmes dans les politiques et dans les villes africaines.

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L’idée est de réussir une transition énergétique avec l’accord et la participation de tous les groupes sociaux de la jeunesse. Une ambition qui demande des préalables. «On va d’abord travailler sur trois domaines. C’est surtout la mobilisation des villes pour apporter des projets performants pour la transition énergétique. Ensuite, c’est la mobilisation des ressources internationales. C’est important de dire que les projets existent en Afrique, mais souvent les fonds n’arrivent pas au niveau des villes. Le troisième objectif, c’est d’avoir des villes durables», explique Jordi Baker. A l’en croire, «il y a des Etats qui sont engagés dans les discussions». Mais, selon lui, «les changements doivent s’opérer au niveau des villes et des collectivités locales». D’où le choix du thème «Transition juste pour un avenir durable», qui cadre avec l’agenda 2030 dont les objectifs portent sur le développement durable.

Ainsi, le choix de Dakar pour abriter cette commémoration mondiale n’a pas été fortuit. «Le choix de Dakar a été fait après une sélection.

Il y avait une compétition. Il y avait plusieurs candidatures et Dakar a été choisie pour trois raisons. Premièrement le leadership du maire de Dakar dans la Metropolis.

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Deuxièmement, c’est en raison d’un projet qu’on présente aujourd’hui, le projet Jet qui est fait grâce au financement de l’Union européenne qui va mettre Dakar à l’avant-garde en ce qui concerne l’énergie solaire pour le Peuple et la production électrique dans les contextes urbains. Le troisième raison, c’est l’intérêt que porte Metropolis pour montrer le leadership des villes africaines dans la transition climatique», Barthélemy Dias, maire de Dakar, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre au Sénégal. «Cette journée n’est pas simplement une célébration. C’est une volonté unique de raffermir notre engagement commun à construire des villes inclusives, durables et résilientes», ajoute le maire de Dakar. Selon le président actuel de Metropolis, «dans un monde en perpétuelles mutations confronté à des crises climatiques, sociales et économiques, nous les maires et dirigeants urbains avons un rôle-clé. Nous devons garantir que la transition écologique ne laisse personne de côté. Plus la ville est grande, plus les défis sont complexes, mais aussi plus grandes sont les opportunités de transformation».

Le maire de Dakar assure «que les villes soient au cœur des discussions mondiales sur le climat».
Par Justin GOMIS – justin@lequotidien.sn