C’est devenu courant et banal d’entendre reprocher au chef de l’Etat Macky Sall sa proximité avec l’ancien colonisateur et ses intérêts au Sénégal. Au point que certains politiciens l’affublent du titre infamant de «Préfet d’une province française». Dans ces conditions, comment ne pas être surpris de voir un de ses plus terribles adversaires décider de le vilipender auprès du Congrès américain, dans l’espoir de l’obliger à le libérer ainsi que son camarade de parti, et organiser des «élections libres et transparentes» ? C’est comme qui dirait, chacun ses amis, quoi ! Tu as tes Français, j’ai mes Américains. Et nous mettons nos moutons sénégalais dans l’enclos, sans doute ?