Le Kankourang ne finit pas de faire des victimes à travers le pays. Avant-hier, c’est à Ngaparou qu’une personne a perdu la vie. La semaine dernière, c’est dans le Vélingara qu’un drame s’est produit. Et chaque fois que l’autorité veut prendre des mesures d’interdiction, elle se heurte à ceux qui affirment défendre «nos traditions». Traditions qui s’intègrent de plus en plus difficilement à la vie dans le monde urbanisé, où se côtoient différentes cultures. C’est pareil avec les opérations de nettoyage que veut lancer le ministre de l’Intérieur. Est-il possible de changer l’environnement sans changer les mentalités ?