Le leader du Fsd/Bj a tenu hier une conférence de presse pour dénoncer les «dérives» de Macky Sall. Cheikh Bamba Dièye qui a pris le prétexte de «l’affaire Khalifa Sall», épinglé par le rapport de l’Ige sur la gestion de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, a rappelé les différents dossiers qu’il qualifie de «politiques». Pour lui, le pays est dans une «situation de crise et il est temps de se prononcer». Il a ainsi cité le retrait du passeport de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye et la révocation de Ousmane Sonko. «Des acteurs politiques, parce qu’ils veulent se déterminer par rapport aux élections à venir, se retrouvent sous le coup d’un acharnement qui ne dit pas son nom. C’est un acharnement dont Khalifa Sall et sa famille politique sont victimes. On instrumentalise la justice, on les empêche de se mouvoir, alors que la liberté de l’action politique et de l’homme politique, c’est son action de tous les jours», a dit l’ancien ministre dans le gouvernement de Macky Sall. M. Dièye d’ajouter : «Trop, c’est trop. Si les Sénégalais pensent qu’ils doivent attendre le jour du vote pour le (le Président Sall) sanctionner, ils auront eu tout faux et auront déjà perdu une bataille. Parce que pour Macky Sall et sa mouvance, les élections ont commencé depuis très longtemps», tonne l’ex-maire de Saint-Louis.
Sur la création des institutions, Cheikh Bamba Dièye s’interroge sur l’utilité de la Commission nationale de dialogue des territoires (Cndt) de Djibo Kâ, le Haut conseil du dialogue social de Innocence Tap, la Com­mission de protection des données personnelles de Awa Ndiaye, qui, selon lui, «coûtent au total 3 milliards» au contribuable.
Stagiaire