Dans la capitale du Fouladou, les prix des moutons varient entre 80 et 600 000 francs Cfa. Un casse-tête pour les pères de famille, qui crient au scandale dans les points de vente de moutons.

C’est chanté à l’unisson. Les prix des moutons sont chers dans la capitale du Fouladou. C’est entre 80 mille et 600 mille francs Cfa. Un tour au marché principal des moutons a permis de faire ce constat. Sur les lieux, les acheteurs tournent en rond, sans payer la moindre somme pour avoir un mouton. Dans les autres points de vente agréés, la situation est la même. D’ailleurs au petit foirail de Sikilo camp de garde, c’est la race locale qui est majoritaire sur les lieux. Ces moutons locaux sont cédés à des prix très élevés, avec comme prétexte la cherté de leur nourriture. Les marchandages vont ainsi bon train. Dans ce dialogue entre vendeurs et acheteurs, les intermédiaires ne facilitent pas la tâche aux clients. Et dans cette période d’hivernage où les pluies arrosent sans arrêt Kolda, les différents points de vente sont dans un état d’insalubrité indescriptible.
Face à la cherté des moutons, certains acheteurs demandent à l’Etat de faire payer aux vendeurs les taxes nécessaires. «C’est une perte pour l’Etat d’enlever toutes les taxes. Car, les éleveurs et vendeurs continuent à vendre leurs bêtes à des prix excessivement chers», a souligné Ahmadou. Ce père de famille dit venir tous les jours au foirail, sans avoir un mouton en fonction de sa bourse. Du côté des vendeurs, la cherté des prix est imputée à la fermeture des frontières terrestres. La pandémie du coronavirus est passée par là.