La gendarmerie nationale est outrée par les violentes manifestations à Diaobé, samedi. Un mort a été enregistré et les bâtiments et véhicules de pandores saccagés et incendiés. Voilà pourquoi, dans un communiqué, la division communication et relations publiques estime qu’«à ce rythme, ces destructions annihileront sans nul doute les efforts consentis durant ces années pour relever le niveau de sécurité des personnes et des biens». Elle rappelle d’ailleurs que les infrastructures de la gendarmerie «abritent des armes, des munitions et des explosifs et ne sauraient être les cibles de ces actes de pillage». Le Haut Commandant de la Gendarmerie nationale en appelle donc à «la prise de conscience des populations pour préserver le potentiel des unités et éviter surtout de créer une situation favorable à la criminalité et au grand banditisme». Pour ce faire, informe le communiqué, «les commandants de caserne ont reçu des instructions pour prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sauvegarde de leurs cantonnements conformément aux lois et règlements en vigueur».
A Dakar aussi, la Section de recherches a été la cible des manifestants depuis que le leader de Pastef y est placé en garde à vue.