L’Institut français de Dakar va rendre hommage au cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambety, mercredi prochain, à l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition en 1998, annonce la structure dans un communiqué. A cette occasion, il est prévu deux séances de projection de films, «l’une à 16 heures et l’autre à 18 heures 30 à la salle cinéma» de l’Institut français de Dakar, précise le communiqué.
La commémoration du vingtième anniversaire de la disparition du réalisateur du long métrage Touki Bouki (1973) va enregistrer la participation de la journaliste française à la retraite Catherine Ruelle, ex-animatrice de l’émission Cinéma d’aujourd’hui, cinéma sans frontières sur Radio France internationale (Rfi),
Il est aussi annoncé la présence du fils de Djibril Diop Mambety, Teemour Diop Mambety, et du réalisateur sénégalais Pape Madièye Mbaye.
Selon le communiqué, «deux autres séances d’hommage sont prévues le vendredi 20 juillet à 18 heures et 20 heures 30 et le 27 courant à 20h30 à l’Institut français de Dakar».
Djibril Diop Mambéty, comédien à ses débuts, avant de devenir scénariste et réalisateur, est «un peu moins connu que son compatriote Sembène Ousmane», mais «il est cependant l’un des cinéastes africains les plus marquants de sa génération», lit-on dans sa biographie.
Sa filmographie est riche de longs métrages dont Touki Bouki (1973), classé en mai dernier «meilleur film africain de l’histoire» par des critiques internationaux, et Hyènes (1992).
Né le 23 janvier 1945 à Colobane (Sénégal), Djibril Diop Mambety s’est surtout illustré par ses courts métrages, avec Contras’City (1968), Badou Boy (1970), Le Décaméron (1972), Parlons Grande-mère (1989), Le Franc (1994), La petite vendeuse de Soleil (1999).
L’affiche de son chef-d’œuvre Touki Bouki, a inspiré le couple de stars américain Beyoncé et Jay-Z juchés sur une moto avec des cornes de zébu pour l’affiche de leur tournée «On the Run», en mars dernier.
Wasis Diop, le frère musicien de Djibril Diop Mambety, s’est illustré par ses musiques de films dans certaines des réalisations de son aîné.
Aps